L'autre jour, en vadrouille sur le Doubs, tout en admirant les paysages, la verdure et la faune, ma famille et moi avons rencontré un sympathique ami sauteur. Cela m'a rappelé une poésie que j'avais écrite il y a quelque temps.
C'était une histoire d'amour véritable, maintes fois évoquée dans la littérature enfantine. À l'époque, j'avais voulu apporter ma version. Aujourd'hui, je la partage avec vous, j'espère que cela vous plaît ! Son titre est :
La princesse et le têtard.
Un après-midi de printemps, un groupe de minuscules têtards jouait entre les racines d’un nénuphar quand un crapaud, qui se prélassait au soleil, s'adressa à l'un d'eux.
Eh toi, petit !
Tu veux devenir quoi quand tu seras grand ?
Sûrement le chef de l’étang, hein ?
Un crapaud fort et…
- Un crapaud ? L’interpelle le têtard.
Quand je serai grand, je serai prince !
Le pélodyte prend de l’eau
Et les yeux se rince.
- Un prince ?
- Oui ! Un prince, quand je serai adulte,
Je me ferai embrasser par une princesse,
Et tadam ! La magie se fera à toute vitesse.
Dans ses rêves d’avenir le petit têtard
Voit le temps passer,
En attendant
Qu’une princesse vienne l’embrasser.
Quelques semaines plus tard. Oh merveille !
Ses cheveux dansant dans le vent frais,
Anaïs, qui se promène sous le soleil,
Curieuse s’approche jusqu’au bord du marais.
Notre petit têtard, maintenant rainette,
Tombe amoureux inévitablement.
Devenir prince ! Se faire embrasser
Par une si jolie blondinette.
Il se met à chanter pour plaire à la fillette.
Mais elle entend CROAC ! Alors qu’il dit « Je t’aime »
Il commence à danser pour lui montrer ses charmes.
Mais elle voit une grenouille naine faire des sauts
Et ça la fait rire jusqu’aux larmes.
Belle princesse ! Embrasse-moi je t’en supplie !
Viens à l’aide d’une grenouille inaccomplie.
A ce moment-là, Anaïs le prend entre ses mains
Et lui donne un bisou, comme si elle l’avait compris.
Pendant un instant la grenouille ne peut bouger.
C’était un bisou si tendre, si doux
Que notre héro se sent brave et courageux,
Et aussi tôt il se met à déclamer.
CROAAC ! CROOAC ! CROAAC !
Anaïs sourit, je dois partir
Le batracien soufre déjà de son absence.
Je reviendrai, peut-être demain
Pour que tu sois à nouveau ma réjouissance.
En la voyant s’éloigner, il croit rêver.
Mais… minute, pourquoi ai-je la même apparence ?
Pourquoi la magie n’a pas fonctionné ? Mince !
Alors je ne serai jamais un prince ?
Mais tous les jours après ça, Anaïs vient le visiter.
Ils rigolent, chantent et avant de partir,
Elle pose un bisou sur ses joues froides
Et on voit toute la campagne ralentir
En fait…
Être un prince, on peut s’en passer !
Ce qui est primordial, ce qu’on ne doit pas oublier.
C’est la seule chose essentielle et véritable !
La seule chose importante, c’est d’aimer.
Voilà... :) Dites-moi dans les commentaires si cette poésie vous plaît et si vous aimeriez la voir publiée dans un livre. N'oubliez pas de liker et de partager mes publications si vous les trouvez intéressantes, cela m'aide beaucoup et pour vous, ce n'est qu'un simple clic ! Merci les amis !
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